Réouverture partielle du processus électoral : une menace pour la stabilité du Sénégal, avertit Ansoumana DIONE

Que l’on se dise la vérité. C’est de la folie : ouvrir de façon partielle le processus électoral en vue de permettre à des candidats recalés au parrainage, de pouvoir participer à l’élection présidentielle dont la date est fixée au 02 juin 2024 par l’une des commissions du dialogue national. A mon avis, une telle proposition peut constituer une vraie menace pour la paix et la stabilité du Sénégal.

Le Conseil Constitutionnel ne sera pas en mesure d’accepter que des candidats n’ayant pas été retenus, soient réintégrés pour cette présidentielle. C’est manquer de respect au peuple.

Nous n’avons pas le choix. Soit, l’élection présidentielle se tienne uniquement avec la liste des 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel, soit tout le processus est repris.

En réalité, nous avons assisté à un complot car, il n’y avait aucune autre commission, mises à part les deux qui étaient chargées de réfléchir sur la date de l’élection présidentielle et l’après 02 avril 2024. Comment l’une de ces commission a osé aborder de cette question, pour en arriver à une telle proposition ?

Pourquoi ne pas reprendre tout le processus électoral, pour une vraie présidentielle ?

Moi, Ansoumana DIONE, je ne peux pas accepter une telle proposition visant à faire participer de candidats recalés à cette présidentielle. En clair, nous allons vers un désordre électoral inédit, aux conséquences incalculables, ce que le chef de l’Etat Macky SALL a intérêt à éviter à tout prix.

Le Sénégal risque de connaître une crise assez complexe, avec cette réouverture partielle du processus électoral. Il faut que l’on soit sérieux.

La politique n’est point un jeu d’enfants, pour que l’on veuille procéder de manière. En vérité, nous n’en sommes pas encore au bout du tunnel.

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